Mes diverses inspirations en lien avec la création du Village
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Bienvenue, bienvenue à ce troisième épisode sur le processus de création d’un village en harmonie avec la nature et tous les êtres vivants. Ça fait déjà trois épisodes qu’on parle. Je m’appelle Adam Taschereau.
On est au troisième épisode. Au premier épisode, je vous ai donné un grand résumé de cette idée, de cette vision qui existe depuis longtemps, depuis toujours, de la création d’un village, d’un écovillage dans lequel on vit heureux, dans lequel on pourrait dire la raison d’être, c’est de vivre heureux et de constamment retomber en amour avec la Terre, avec l’humanité et avec tous les êtres vivants. Ça fait que c’est un lieu où est-ce qu’on Est et on vit ensemble au quotidien, tout en prenant soin, en honorant et en célébrant l’ensemble du vivant.
Ou en d’autres mots, c’est de développer un mode de vie individuel et collectif qui est en harmonie entre nous, avec la nature, avec les humains et avec tous les êtres vivants. Écoutez l’épisode 1 si vous ne savez pas de quoi je parle. Ça commence par là, comme le grand résumé.
Puis, au dernier épisode, j’ai pris du temps pour vous parler un peu de moi, vous partager mon parcours, ce qui m’a amené à être au service de cette vision-là. Aujourd’hui, je vous emmène en voyage dans le début de ce processus plus concret, parce que le début du processus a commencé il y a 15 ans, quand les premières discussions autour de cette vision-là ont émergé, ont existé. Mais, c’est maintenant que la vision, que la vision de ce village-là, elle est mature.
Elle est mature pour être mise dans le monde. Puis, j’ai constaté ça au printemps dernier, printemps 2024, quand j’étais en Afrique, au Sénégal avec ma famille, et puis que je n’avais absolument rien à faire, et puis que mon rythme, le rythme de ma vie et de mon intérieur était à son plus lent. C’était tellement lent.

Wow! J’ai touché, pour la première fois de ma vie, pendant ces trois mois de voyage, ou je dirais même d’atterrissage dans la culture du Sénégal. On était en Casamance, au Sénégal. C’est la première fois de ma vie que je touchais, je crois, à mon rythme zéro, à la base de la base du plus lent que je peux être à l’intérieur de moi, et même aussi physiquement, le plus lent que je peux être.
Plus lent que ça, je commencerais à mourir à petit feu. C’est vraiment ça que je sentais. Ça m’a fait tellement un grand bien de, finalement, après beaucoup d’années, de ralentir ma vie, ralentir, ralentir le rythme, ralentir mon rythme intérieur, ralentir mon rythme d’action dans la vie, parce que c’est une émotion qui me pousse depuis longtemps à ralentir, à ralentir, parce qu’à chaque fois que je ralentis, ou à chaque fois que je me donne un beau grand moment, une retraite, une cérémonie, un moment où est-ce que je peux vraiment tout arrêter ma vie, à chaque fois que j’allais dans ces espaces-là, ça me disait « wow, tu vas vite, tu vas trop vite, relax, relax, ralentis, ralentis », parce que c’est dans cet espace où le rythme est, mon rythme intérieur, c’est dans cet espace où mon rythme intérieur est plus lent que j’ai accès à toute la grandiosité de la vie.
C’est dans la lenteur que le vivant émerge. Puis ça ne veut pas dire que mon rythme de ma vie en ce moment doit être aussi lent qu’il l’était en Afrique, où je n’avais absolument rien d’autre à faire, où tout est lent, c’était vraiment lent. Ça m’a vraiment fait du bien de constater c’était quoi ma base, mon zéro.
Après ça, ici, dans la réalité de ma vie concrète, c’est pas ça la phase de ma vie, d’être vraiment lent. Mais j’ai touché à cet état à l’intérieur de la lenteur qui a ouvert encore plus la fleur aux mille pétales, le lotus aux mille pétales, qui a déployé encore plus de qualité de présence, de qualité d’écoute, d’observation de moi-même et de la vie, que ça, j’ai accès tout le temps. Ce n’est plus quelque chose de lointain ou quelque chose où il faut que je fasse quelque chose pour avoir accès comme une pratique de yoga, une pratique de méditation ou une retraite ou un événement ou une cérémonie.
C’est quelque chose que j’ai cultivé, bien évidemment, avec le temps, avec toutes mes différentes pratiques. Et avec ce moment en Afrique, j’ai eu accès juste en étant là, juste en existant, qui finalement est la base de tous les humains, je crois. On a cette paix intérieure-là en tout temps.
Cette paix intérieure qui donne accès à cette grande vie, finalement. C’est une grande vie qui n’a pas besoin de rien, qui n’a pas besoin de s’accomplir, qui n’a pas besoin de faire des choses, qui n’a pas besoin d’avoir des besoins. Nous, on vit dans une culture en Occident, la culture du Nord, on vit dans une culture qui nous a montré à être productif, à être efficace, à aller vite.
Mais au détriment de quoi? Au détriment d’une qualité de présence, au détriment d’une qualité d’écoute, d’observation, de connexion avec soi, avec la nature, avec les autres. Au détriment même, je dirais, du bonheur, carrément. Alors, ceci étant dit, je suis en Afrique et je suis dans mon point zéro.
Et puis, à cet instant-là, tous les morceaux du casse-tête de cette grande vision-là qui existe depuis 15 ans, à travers plein de discussions, de lectures, d’expériences, personnelles, collectives, dans des projets, dans des entreprises, dans des communautés, à travers plein de partages, à travers mille et une facettes de ma vie et de rencontres, j’ai su, quand j’étais dans mon zéro là-bas, que toutes les pièces de ce casse-tête là sont toutes venues s’emboîter. Ça me dit que c’est prêt, c’est mature à être exprimé et à être mis au monde. Et puis donc, je suis revenu avec cette clarté-là.
J’ai pris quand même un certain temps avant d’épurer les autres aspects de ma vie pour arriver à prendre du temps pour prendre la perspective par rapport à cette vision, l’observer, puis commencer à mettre des mots, à l’organiser pour pouvoir en parler. Je suis revenu avec la sensation que j’étais au service de cette vision-là et que j’allais être le semeur de l’étincelle et aussi que j’allais placer des bases, des bases de ce village-là, des bases pour qu’on puisse se joindre ensemble sur ces bases-là et collaborer ensemble avec des gens que ça les inspire. Donc, j’allais mettre des bases, des fondations vraiment solides pour qu’on puisse arriver sur ces bases-là et créer, co-créer sur ces bases-là.
J’ai réalisé un peu plus tard dans le processus, vous allez entendre ça dans quelques épisodes, que mon rôle finalement, c’est pas ça. Mais là, je vous amène au début de ce processus. Je me suis donné en ce moment trois semaines, trois semaines en respect aussi de mes implications de temps avec principalement ma famille, puis ici à l’Espace Omeya.
Mais quand même, j’ai beaucoup de temps en ce moment dans la salle de l’Espace Omeya, comme je vous ai déjà dit, un endroit parfait pour être en mode de création. Donc, ici maintenant, à cet épisode trois, c’est le début de ce moment où est-ce que je prends la perspective sur tout ce grand casse-tête-là et que je commence à vouloir l’exprimer. Donc, je vous amène là-dedans aujourd’hui, je vous amène dans ce voyage de processus de création du village à travers mon expérience, parce que pour l’instant, bon, c’est moi qui ai le micro, c’est moi qui est porteur de cette vision-là!
Puis je sais qu’il y a plein d’autres gens qui sont porteurs de cette vision-là. Il y en a d’autres qui sont en train de créer ça ailleurs. Il y en a d’autres qui vont se joindre dans un projet.
Peut-être lui que je parle maintenant ou un autre. Mais à ce moment-là, le point de mon expérience, c’est que je suis en train de verbaliser une vision. Alors, voilà, je suis au jour 1.
Je suis dans cette grande salle vide. Les murs sont blancs partout. Puis là, pendant que je vous parle, je suis là.

En ce moment même, je marche. Vous allez peut-être entendre mes pas. Je suis quand même pas mal dynamique en ce moment.
J’ai plein d’énergie. Il est dix heures du matin. Vous allez peut-être entendre mes enfants, mon bébé pleurer en haut.
Vous allez peut-être m’entendre toucher les grands papiers sur lesquels j’ai écrit. Ça fait partie de la personnalité que je veux donner à ce podcast. Mon but, ce n’était pas de faire un podcast tout professionnel dans un studio fermé, tout poigné, dans lequel je ne suis pas vraiment très bien dans cet environnement. C’était de vous faire vivre aussi au niveau sonore, un peu l’expérience du processus de création d’un village. Pour l’instant, je suis tout seul à parler.
Plus tard, il va y avoir d’autres gens qui vont me joindre, c’est sûr. Alors voilà, je suis dans cette salle. Puis là, je me dis par où que je commence? Par où je commence? Il y a tellement d’informations partout.
Il y a de l’information dans ma tête. J’ai de l’information dans une liste trello, un outil d’organisation de listes sur l’ordinateur. J’ai réparti beaucoup de choses là-dedans.
Il y a de l’information sur plein de publications que j’ai faites sur mon Facebook, de l’information que j’ai écrite dans des cahiers de notes. Il y a de l’information dans des livres que j’ai lus, que j’ai pris des notes. J’ai de l’information dans des documentaires que j’ai vus et que je veux revoir.
Par où que je commence? Je vais commencer par tout rassembler, ces informations-là, physiquement, dans le même lieu. J’ai tout rassemblé les livres. J’ai tout rassemblé mes notes.

J’ai ouvert mon trello. J’ai tout rassemblé au même endroit. Bon, OK, ça commence bien.
Toutes les choses sont en même place. Puis, je fais confiance que je suis à la bonne place au bon moment. Puis que ce sentiment, que cette vision-là est mature, que j’ai ressenti une fois en Afrique, mais que j’ai ressenti plein de fois aussi après, je fais confiance que cette intuition-là, c’est elle qui doit me porter.
Là, je suis là. Et puis, je me dis, OK, par où je commence? Bon, OK, je vais danser. Tiens, voilà, je me mets trois bonnes musiques, trois bonnes chansons que j’adore.
Je mets ça dans les speakers, puis je danse. Ah, yes! Puis là, en plus, j’ai mon amie Brigitte qui habitait avec moi à ce moment. On habitait ensemble trois ans ici à l’Espace Omeya.
Elle vient me rejoindre. Puis là, on danse, puis on a des sourires puis des regards complices. Ça fait bouger l’énergie.
Je me sens maintenant dans l’état présent. Je ne pars pas d’un espace mental ou, oui, rationnel. Je pars d’un espace juste présent.
Pour moi, la danse, c’est un outil extraordinaire pour bypasser tout, bypasser le mental qui réfléchit, bypasser l’émotion qui stagne, juste faire circuler l’énergie puis arriver dans l’instant présent. Pour moi, c’est wow. OK, j’essaie de commencer avec une bonne danse.
Et puis, ensuite, hum, je ne sais toujours pas par où commencer, par contre, mais je me sens bien. Je me sens bien, je me sens dans l’instant présent. Puis là, poum, j’ai une idée qui me vient spontanément.
Je vais écrire sur une grande feuille toutes mes inspirations, toutes les inspirations qui m’ont porté dans ma vie puis qui ont contribué, puis qui contribuent encore ou qui contribueront dans le futur à cette grande vision-là de Village. Et puis donc, je vous mets la photo. Vous pouvez voir de quoi ressemble mon univers inspirationnel.
Je les ai écrits sur une grande feuille. Et puis, donc, ah oui, c’est vrai, je voulais vous dire une citation pour commencer. Je vais la dire maintenant.

Il y a deux citations qui m’inspirent. Et j’ai plein de citations qui m’inspirent aussi. Donc, j’ai décidé de répertorier toutes ces citations.
Ce sont des citations soit de moi ou de d’autres personnes, je les lis, qui m’inspirent beaucoup. J’aime beaucoup les citations. En peu de mots, on peut aller profondément, vraiment.
Des fois, trop de mots, on va moins profond. On est comme trop porté par la suite des mots. C’est bien, mais j’aime bien aussi des fois aller dans moins de mots, mais qui poussent à une réflexion personnelle plus profonde à la place d’être porté par la personne qui nous dit qu’il faut faire nous-mêmes le chemin.
Donc, voilà, deux citations. Une citation de Pierre Rabhi.
« C’est dans les utopies d’aujourd’hui que l’on trouve les solutions de demain. »
Et puis, une autre que j’ai écrite.
« À chaque instant, c’est l’extase du moment qui commence.
Au même instant,
c’est le deuil du moment qui quitte.
Et c’est dans l’accueil de cela,
que se trouve la paix. »
Alors, il y a une série de citations qui m’ont inspiré. Je vais vous en nommer par-ci et par-là.
Il y a des livres qui m’ont grandement inspiré. Il y en a plein, mais ceux que je vais nommer, c’est ceux qui contribuent le plus à cette vision d’un village. « Vers la sobriété heureuse » de Pierre Rabhi.
Wow! Pierre Rabhi, c’est pour moi un maître, un grand maître, un visionnaire. Déjà, je crois, je ne me rappelle plus de son histoire exactement, mais déjà dans les années 60 peut-être, il avait déjà vu que ça ne marchait pas, notre système, et où est-ce que ça s’en allait. Il avait déjà vu la situation planétaire à cet instant-ci.
Il faisait déjà le statement. Il faisait déjà le statement. Je devrais traduire ça dans mon esprit bientôt.
De vivre dans la sobriété heureuse, de vivre dans la simplicité, dans la sobriété. Pour lui, c’est ça la clé à la survie de l’espèce humaine. Je vais en parler vraiment beaucoup plus.
Il a écrit plusieurs ouvrages, mais « Vers la sobriété heureuse », c’est un de ses plus connus. Ensuite, « La tristesse de Gaïa » de Pierre Rabhi aussi. Avec comme sous-titre « De l’effondrement à l’émerveillement ». Vraiment magnifique.
Je pense que c’est son dernier livre avant sa mort. Ça ne fait pas longtemps, peut-être cinq ans. Ensuite, « Guérir du mal de l’infini » par Yves-Marie Abraham, un professeur au HEC qui enseigne notamment la décroissance et les principes de décroissance.
Ce que j’ai compris, c’est que Yves-Marie Abraham, c’est une des plus grandes notoriétés au Québec en matière de décroissance, « Guérir du mal de l’infini » avec comme sous-titre « Produire moins, partager plus, décider ensemble ». Je vais mettre un épisode au complet sur ce livre. Je crois que c’est le prochain épisode. Ensuite, « Vivre autrement » par Diana Leaf Christian, une sommité dans le domaine de l’étude des éco-villages, des communautés intentionnelles, des éco-habitats.
« Vivre autrement », c’est comme une petite bible. Quiconque désire démarrer un projet d’éco-communauté, d’éco-habitats, de village, d’éco-village devrait lire cela. Elle en a étudié, je pense, des milliers.
Et puis, on peut y voir tous les facteurs d’échec, parce que 95 % des initiatives finissent par un échec. Donc, elle a étudié pourquoi. Et on y trouve dans toutes les pages toutes les choses à considérer pour assurer le plus possible un succès.

Ça, c’est ma petite bible. Je vais la relire bientôt, d’ailleurs. Ensuite, le livre « Permaculture humaine » de Bernard Alonzo et Cécile Guillauchon, « Des clés pour vivre la transition », un petit ouvrage, quand même pas mal simple, mais j’aime bien le principe de permaculture humaine.
Je pense que maintenant, de nos jours, c’est un terme qui n’est pas très bien vu dans les cercles de permaculture. Mais, bon, on ne s’enmêlera pas dans les mots. On pourrait dire la permaculture appliquée au système humain.
Ensuite, ensuite, ensuite, ensuite, qui est « The road back to nature » de Masanobu Fukuoka. Puis, je dirais, dans le même ordre des grands sages de Pierre Rabhi, lui, il a compris. Dans les années 60 aussi, 60-70, il voyait déjà ça aller, l’agronomie, les méthodes de culture, plus industrielles, plus de masse.
Il a vu ça aller depuis longtemps, que ça n’est pas la route. Mais il y a une perspective sur la vie qui me rejoint vraiment. Une perspective, je pourrais dire, qui est plus holistique, dans la non-dualité dans laquelle nous savons, nous nous rappelons, nous savons qu’on est, on fait partie de la nature, on est déjà, on fait partie de la vie, on est la vie.
Il n’y a rien à faire pour être mieux. Puisqu’on est dans un système maintenant qui nous a fait croire qu’il y avait des choses à faire pour être mieux que la nature, pour être mieux que la vie, le mieux qu’on peut faire en ce moment, c’est de se réintégrer dans la nature, d’oublier qu’on est séparés, qu’on est mieux que la nature, et de se réintégrer dans les systèmes avec le plus de simplicité possible.
Ensuite, je vais les dire (mes livres d’inspiration) un peu plus en vrac que les autres.
« Designing regenerative cultures » par Daniel Christian Wall. En fait, je l’ai juste feuilleté jusqu’à maintenant, mais j’aime beaucoup et je me l’ai fait conseiller. « Sacred Economics » et puis « The Ascent of Humanity » de Charles Eisenstein, un philosophe de nos temps modernes que j’adore aussi, avec lequel je résonne vraiment aussi, qui parle beaucoup justement de la culture de séparation dans laquelle on a grandi, la culture du Nord, la culture moderne, occidentale, une culture qui nous enseigne qu’on est séparés de la nature.
Pour lui, le grand résumé de ce que je comprends de ce qu’il parle, il parle beaucoup, il a beaucoup de sujets, mais ça revient toujours à ça; We are not separate from nature.
« The fear of separation » ou « The separation », c’est la source de la source de tous les problèmes de l’humain. On en reparlera de ça, mais j’adore lire Charles Eisenstein. J’ai aussi « Co-creation » de Vladimir Mégré.
Voilà, voilà, voilà. Je vais inclure les films là-dedans. « La belle verte », pour moi, depuis que j’ai vu ça, ça fait beaucoup, beaucoup d’années.
C’est un symbole dans mon esprit de l’utopie, de l’utopie de la vie sur Terre. « La belle verte » et la Charte internationale pour la Terre et l’humanisme qui a été écrite par Pierre Rabhi et le mouvement des oasis. On va en reparler.
Ensuite, j’ai des lieux qui m’ont inspiré et qui m’inspirent encore à ce jour. Un lieu proche de Nelson en Colombie-Britannique qui s’appelle Heddlestone. Il y a juste un aspect de ce lieu qui m’a inspiré, mais je dirais que c’est un cohabitat.
Un cohabitat en Colombie-Britannique. Ils habitent tous très, très proches l’un de l’autre. Le stationnement est à l’extérieur des espaces de vie.
Tout le monde doit marcher pour aller chez eux. C’est comme deux grandes rangées de duplexes ou de townhouses. Deux grandes rangées, l’une face à l’autre.
Au milieu de ça, tu as l’espace commun. C’est ça qui nous a inspirés, moi et mon amoureux, l’espace commun où les enfants jouent par-ci et là. Les enfants vont dans toutes les maisons ou presque.
Ils ont plein d’amis. Les gens se parlent. Tous les jardins sont là.
C’était vraiment une super ambiance, vraiment extraordinaire. Ensuite, ils ont des espaces privés, personnels, ailleurs. On avait bien aimé cette vision.
L’île de Ehidge, en Afrique, pour son aspect de pure simplicité de vie, « as roots as it can be ». Il n’y a pas de voiture, pas rien, juste on marche à pied. Il y a une centaine d’habitants sur l’île. Tout le monde se connaît.
Tout le monde contribue. Il y a une économie qui est partagée sur l’île. Ensuite, ils vendent des choses un peu à l’extérieur.
Ils collaborent tous. Wow! On retournerait-là n’importe quand. On a créé des beaux liens d’amitié aussi avec des gens là-bas.
Ensuite, là où j’habite ici, à l’espace Omeya, j’en ai déjà parlé. J’en ai parlé bien certainement. Là où je vis en communauté, ça fait 10 ans.
On accueille toutes sortes de groupes. Ils ont fait nos propres retraites. C’est un événement qui va dans le sens de créer plus de connexion, d’harmonie avec soi, les autres et la Terre.
Le mouvement des oasis en France, qui est un mouvement qui contient plus de 3000 membres, qui a été fondé par Pierre Rabhi et plusieurs autres personnes. Il y a vraiment plusieurs décennies de ça. Maintenant, c’est rendu un grand réseau qui répertorie, non seulement qui répertorie, mais un grand réseau de valeurs entre différents projets qui vont dans le sens d’honorer le vivant. Ce sont des éco-villages, des éco-habitats, des jardins collectifs, des initiatives en commun. Ils partagent vraiment beaucoup.
Ils ont même une université du « nous » qui partage beaucoup de formations gratuites. C’est une super initiative qui m’intéresse beaucoup. Et puis, la communauté de Tamera au Portugal qui existe depuis 40 ans.
C’est un village où il y a 150 habitants qui se veut autonome ou presque en lien avec les éléments de la nature et qui a comme fondation de libérer l’amour des peurs. Pour eux, ça se passe au travers des relations, surtout homme-femme ou toutes les relations. On va en reparler bien certainement.
C’est une bonne inspiration présente pour moi parce que je trouve ça vraiment inspirant. Un village, parce qu’il n’y en a pas beaucoup qui fonctionne vraiment à long terme et qui m’inspirent aussi, qui vont dans la même direction que ce que je vois pour le futur de l’humanité. Et puis, Tamera, c’est ceux qui sont le plus proches de ça.
Ça fonctionne et ils partagent aussi abondamment. Donc, ça nous donne comme un « blueprint », ça nous donne un modèle qu’on peut se fier et pas nécessairement partir de zéro. Se fier sur leur expérience, leur succès, leurs échecs, leurs apprentissages et commencer déjà sur du bagage accumulé depuis 40 ans de gens qui font ce que nous, on veut faire.
Je n’ai pas l’intention de faire un copier-coller de Tamera. Il y a plein d’aspects qui résonnent moins pour moi, mais ça reste quand même un super modèle. On n’est pas en train de défricher de la jungle dense.
On va en défricher du chemin, c’est ça, mais il y a déjà du monde qui ont fait du gros travail avant nous. Donc, c’est vraiment super intéressant de s’en inspirer.
Il y a aussi des projets qui m’inspirent.
C’est surtout des projets dans lesquels j’ai pris part. J’ai déjà parlé de NousRire, le groupe d’achat d’aliments biologiques et éco-responsables où on a développé un mode de gouvernance partagé. Le festival OpenMind qui m’a accompagné aussi beaucoup.
C’est une communauté éphémère qui accueille l’innovation sociale et humaine, mais ce n’est pas son meilleur moment.
Le Festival des savoirs de la Terre qui est une initiative de quelques amis que j’adore. Ça m’inspire.
C’est un événement, une fois par année, un festival qui est centré sur se réapproprier tous les savoirs ancestraux, les savoirs de la Terre qu’on est en train d’oublier, comme par exemple l’herboristerie, l’identification des plantes et des champignons, le tanage et la forgerie, faire son propre linge. Ça m’inspire beaucoup, parce que ce que je vois pour un village, c’est d’être le plus autonome possible, le moins dépendant possible de l’extérieur des entreprises de l’État. Pour ça, il faut se réapproprier les savoirs de nos ancêtres et de la Terre.
Donc, pour moi, ce festival-là, c’est un symbole de ça.
Et voilà! Et puis, d’autres inspirations qui m’accompagnent, c’est principalement… J’ai une liste dans les inspirations. J’ai mis ça dans la catégorie « sagesse personnelle », des sagesses que j’ai découvertes, apprises à travers mon cheminement personnel, à travers principalement le yoga, la méditation, la danse, le chant, les plantes chamaniques, la philosophie, les lectures, les discussions, la marche en forêt, mon bagage de vie, finalement, le yoga de la non-dualité, le yoga tantrique.
Alors, oui, ils m’ont donné… Les cérémonies que je guide, ils m’ont donné un brin de sagesse, un brin de sagesse qui m’ont accompagné, qui m’accompagnent encore et qui m’accompagneront toujours et qui seront toujours en changement, évidemment. C’est des sagesses que je porte et qui guident mon chemin et que je mettrai au service de cette communauté dans laquelle je vais m’investir. Ce sont tous des sagesses qui tournent autour de, de laisser la vie exister, de laisser la vie exister, d’arrêter de résister et de s’en remettre à la vie, de s’en remettre, on peut dire ça à plus grand, de s’en remettre à ce qui est, sans masque, sans filtre, sans égo, sans résistance, juste d’apprendre constamment à lâcher, lâcher, lâcher, lâcher prise, sur ce qui retient finalement d’être pleinement vivant, d’être pleinement amour, d’Être.
J’ai appliqué ça à travers des pratiques actives dans la vraie vie, mais aussi dans des espaces de cérémonie qui se passent à travers le son, le mouvement, la respiration, le jeu, l’observation, et donc, qui m’amènent dans des espaces en moi-même et avec d’autres, d’unité; unite and celebrate, s’unifier et de célébrer ensemble, de célébrer ce qui est là pour nous, de célébrer l’instant qui se dévoile, de célébrer la vie qui se déploie instant après instant, on oublie souvent de célébrer la joie intense d’être en vie!
Donc, quand on apprend à juste laisser couler puis à laisser exister ce qu’il faut qu’il existe, ;a lâcher toutes les contractions, puis ce qui retient, puis ce qui coince; ensuite ça coule, ça se libère, ça laisse place à cet état d’unité, de célébration, qui est un synonyme de love, ça nous ramène dans cet amour; love and give, on baigne dans l’amour, ne serait-ce qu’une seconde, tu sais, des fois c’est juste une seconde, 10 secondes, 10 jours, dans cet espace d’amour, on a tellement envie de donner!
Unite and celebrate, love and give; et puis d’apprendre en cours de route, d’apprendre en cours de route, puisque on est humain, on oublie, on oublie les choses, on oublie qu’on est amour, on oublie, on oublie qu’on est déjà tous Un, on a toutes les couches de notre histoire qui reviennent peu à peu, on oublie donc, c’est d’apprendre, d’apprendre en marchant, d’apprendre en marchant son chemin, en s’observant soi, en observant tous nos mécanismes qui nous retiennent d’être amour.
Bon, là j’ai fais un grand, grand résumé, mais c’est mes inspirations principales, oh, j’ai oublié une petite liste, je vais faire vite sur cette liste-là, mais j’ai des philosophies, des apprentissages aussi, qui ne rentrent pas dans aucune autre catégorie, qui m’accompagnent encore à ce jour, toute la philosophie autour de la sobriété heureuse, on va en reparler, la permaculture, j’ai étudié en permaculture, j’applique les principes de permaculture dans plusieurs aspects de ma vie depuis longtemps, les principes de permaculture, le travail que j’ai fait avec un maître et un ami, Amit Carmeli, avec lequel on est des grands frères, puis que nos sagesses résonnent l’une avec l’autre.
Je pourrais résumer comme je viens de vous résumer un peu avant, et lui travaille avec le son, avec le chant, avec le son, avec de laisser le libre son exister de nous, de ne pas retenir l’expression, de ne pas retenir l’expression de l’amour, pour l’amour s’exprime au travers de notre voix, quand la voix est libre, c’est la voix de l’amour, que j’ai tellement appris avec Amit.
Alors voilà, voilà, voilà, voilà, voilà, voilà, voilà, voilà, voilà, ça fait vraiment plaisir de vous partager ces inspirations-là. J’ai une autre partie sur cette feuille-là, que je regarde à cet instant-même, par rapport à ce qui m’a inspiré, mais ce sera le thème du prochain épisode, qui sera sur mon constat, mon constat sur la situation du monde, la situation des humains autour du monde, la situation de la nature, donc mon constat sur qu’est-ce qui ne marche pas, donc de quel monde je quitte, de quel monde je quitte pour aller vers quel genre de monde que j’ai envie.
Donc, c’est une prochaine source d’inspiration que je vous partage dans le prochain épisode. Merci pour votre écoute, ça fait vraiment plaisir de partager, puis de sentir, même si en ce moment-même, il n’y a personne qui m’écoute, parce que je suis tout seul avec un micro, de sentir qu’il y a des gens qui vont m’écouter, que ça va intéresser ou pas, mais que ça va faire réfléchir, en tout cas, probablement. Et puis, je vous rappelle que l’intention de ce blog, c’est d’informer, oui, et de partager le processus pour m’inspirer ou faire réfléchir.
C’est aussi de mobiliser une communauté de gens inspirés à un monde plus en harmonie avec soi, les autres, la nature, puis inspirés à se rassembler pour le vivre, ce nouveau monde-là. Et plus spécialement, inspirés à se rassembler en communauté, en village, donc que tu aies envie de t’impliquer dans le village que je suis en train de parler ou autre chose, ça ne change rien. Si tu es inspiré par ces sujets-là, je t’invite à rester proche.
J’ai mis ce podcast sous forme de blog, justement, pour qu’il y ait un espace pour pouvoir commenter. Je vais bien certainement prendre tous les commentaires, les intégrer dans les prochains épisodes. Et puis, je vais faire des sessions en live.
On va faire des rencontres de discussion à un certain moment donné. Ça fait que c’est le début d’une communauté vivante autour de ces sujets-là. Et voilà, je vous souhaite une belle journée, belle soirée, belle nuit, puis on se reparle super bientôt.