Clarifications sur mon rôle; ce n’est pas de structurer, mais bien d’être porte parole de la vision et rassembleur autour de cette vision!
Photo: Notre salon « déconstruit » par nos enfants! Merci à mes enfants de m’apprendre encore plus de flexibilité!
Écoutez le podcast à ce sujet:
Vous pouvez aussi lire la transcription du podcast:
Il y a une contradiction fondamentale entre la démarche de planification et l’innovation radicale.
(Friedrich van Hayek)
Salutations! Ici Adam Taschereau, encore une fois, qui parle de la création d’un village, d’un éco-village. Dans la grande thématique de créer un village qui se veut en harmonie réelle, complète, authentique, au quotidien, avec soi, les autres, la nature. C’est-à-dire un mode de vie qui est axé sur prendre soin du vivant, de tout ce qui est vivant, en soi, entre nous, dans les relations, prendre soin des autres vivants, des autres êtres non-humains, prendre soin de l’ensemble de la nature.
Puis là, ce matin, j’ai terminé ma délicieuse danse matinale dans laquelle qui me ramène vraiment dans l’instant présent, parce que je ne savais pas trop qu’est-ce que j’allais faire aujourd’hui, comment j’allais créer, comment j’allais entrer en mode création du village. Pendant la danse, sans y penser, j’ai entendu ce que je devais faire. Pour commencer, je devais faire un petit podcast.
Aujourd’hui, c’est un petit podcast. C’est comme juste pour donner des nouvelles, parce que j’ai été un petit peu moins actif ces dernières semaines, puis parce que je serai un petit peu moins ces deux prochaines semaines, je crois. Et puis donc, je reprends encore mon souffle.
Je suis vraiment enthousiaste, je suis bien activé. Ça se peut que vous m’entendez faire des sons et soupirs. Alors, je ne sais pas de quoi je vais parler encore, mais le thème qui m’est venu, c’est la déstructuration. La déstructuration.
En commençant ce podcast-là à partir du tout début, j’avais comme une idée. Il m’est venu une idée de faire des podcasts dans… faire des podcasts, des articles, bref, de communiquer, d’exprimer le processus de création d’un tel village, d’un village comme celui que j’ai envie de co-créer avec vous. Mais le grand thème, c’est quand même le processus de création d’un tel village.
Puis, mon intention, c’est juste de partager, en cours de route, comment ça se passe depuis le tout début jusqu’à la toute fin, peut-être dans 20 ans. C’est long, arriver à la maturité d’un village au complet. Donc, évidemment qu’il y aura d’autres gens qui vont parler au micro, mais pour l’instant, c’est moi qui parle parce que je suis comme le porte-parole de cette vision-là.
Et puis, donc, au fur et à mesure que je me structure, que je me structure pour pouvoir en parler, je réalise que je définis comme des étapes. Je définis des étapes, puis moi, ça, j’aime ça, ça me fait du bien. Ça donne une direction, ça me donne une clarté sur, OK, la prochaine étape, la prochaine étape.
Parce que c’est facile pour moi de voir les étapes en avance. C’est facile pour moi de structurer les choses aussi pour arriver à concrétiser ces étapes-là. Puis là, je constate, j’ai constaté dans les dernières semaines, j’ai constaté que je dois encore être attentif à moi-même par rapport à ma faculté naturelle de concrétiser, de structurer pour concrétiser.
Je dois être attentif parce que mon rôle en ce moment n’est pas un rôle de fondateur, n’est pas un rôle de créer, de mettre des fondations, c’est-à-dire de la structure, du contenant, des racines. C’est pas ça mon rôle. Donc, mon rôle pour l’instant, c’est juste d’être porte-parole, d’être porte-parole et rassembleur autour de cette vision-là.
Mais je le vois que je m’enthousiasme, puis je définis des étapes parce que j’ai cette faculté, j’ai cette expérience d’avoir créé des projets, plusieurs projets, avoir été entrepreneur d’idées et de projets. C’est facile pour moi, mais je dois être attentif. Donc, c’est pour ça que ce matin, je me dis wow, ok, je vais parler de déstructuration parce que pour être attentif à moi-même, pour rester dans ce rôle d’exprimateur, de communicateur, de quelque chose qui est en train d’émerger, je ne suis pas en train d’exprimer quelque chose que je sais déjà, je suis pas en train d’exprimer quelque chose qui existe déjà, je parle pas de livres que j’ai lus ou d’études que j’ai faites ou d’un autre village qui a été créé, je parle d’une vision en devenir.
Fait que dans le fond, le mieux que je peux faire, la meilleure posture que je peux être, c’est d’être toujours, moi j’appelle ça frais, toujours à neuf, sans avoir de plan prédéfini, d’être toujours dans l’innocence du prochain moment qui arrive, d’être toujours disponible à ce que ça veut que je dise. C’est moi qui parle, mais je m’en remets à quelque chose de plus grand qui veut que je parle. Évidemment que ça parle au travers de moi, fait que ça utilise ma voix, mon corps, mon langage, mon système de symbolique, mes expériences, mes lectures, toute mon expérience pour pouvoir parler de cette vision-là, mais ultimement c’est pas ma vision, c’est la vision.
C’est la vision qu’on est vraiment beaucoup à partager, on est vraiment beaucoup à rêver, et moi mon rôle c’est de nous rassembler autour de cette vision-là pour pouvoir se mobiliser ensemble. Il y aura évidemment plusieurs étapes d’implication, des fondateurs au début, ensuite des pionniers pour faire les premières concrétisations concrètes, tangibles, ensuite il y aura d’autres phases d’implication, mais mon rôle en ce moment c’est de se rassembler, de savoir à quoi qu’on se rallie. Puisque mon rôle c’est d’être porte-parole et rassembleur, il faut qu’on se rassemble autour de quelque chose de relativement clair, sinon on va être plein de gens à se rassembler autour de quelque chose de flou, puis ça va être probablement, fort probablement, long et laborieux, d’arriver à définir : ok, c’est quoi qu’on fait ensemble, c’est quoi cette vision-là, d’essayer de définir une grandiose vision en grand groupe, ça peut être riche, mais long.
Donc je le vois que mon rôle en ce moment, c’est d’être communicateur, mais c’est d’être aussi consolidateur d’une vision, mais pour consolider cette vision-là, il faut que je reste toujours à neuf, toujours frais. C’est pas à moi de prédéfinir les étapes d’émergence de cette vision-là. Il y a une phrase qui m’a vraiment marqué, je suis arrivé à la fin d’un livre et puis je prenais plein de notes, puis j’étais super inspiré, puis j’étais justement en train de structurer les choses, puis de définir des étapes d’émergence du village, parce que, comme je disais, pour moi c’est tellement facile et naturel, mais là je tourne des pages en même temps, je cherche cette phrase que je veux vous parler.
C’est tellement facile pour moi de définir des étapes, mais ça serait vraiment pas right pour moi en ce moment de définir des étapes à cause que je serais déjà comme un peu fondateur, et donc je serais, si je prédéfinis les étapes pour l’émergence du village, pour la fondation, pour la phase pionnière, si je prédéfinis des étapes en ce moment, tout seul, je serais ultimement, consciemment ou inconsciemment, le seul fondateur. Le fondateur peut-être d’un autre noyau de fondateur, mais ultimement je serais quand même le seul fondateur. Puis ça, je ne veux pas ça, j’ai expérimenté ça de plusieurs manières, je l’ai observé de plusieurs manières, et puis dans 100% des initiatives que j’ai vues, il y avait un fondateur, c’est pas vrai, il y a des beaux exemples qui représentent le contraire de ce que je vais dire, mais dans la plupart des cas, quand il y a un fondateur, même si le fondateur ensuite implique d’autres gens, il reste cet attachement inconscient, souvent inconscient, au rôle du premier fondateur, qui lui revient, comme consciemment ou inconsciemment, beaucoup de charges, concrètes ou non concrètes.
Puis moi, ce que je vois dans l’émergence d’un village, c’est que dans le fond, ce village-là, il est co-créé, il ne dépend pas d’un ou quelques personnes, il est par tout le monde et pour tout le monde. Bien évidemment, ça prend des systèmes clairs, des systèmes de fonctionnement, des modes de prise de décision, tout ça. C’est pour ça que je vois quand même différentes phases d’implication, avec des premières phases d’implication comme un noyau de fondateur avec un nombre limité de gens pour arriver à placer des fondations en petits groupes, au service du grand groupe.
Et ensuite, le noyau de fondateur va offrir leurs trésors qui auront été des chartes, des modes de fonctionnement. Donc, eux autres, du moment où ils vont offrir ce cadeau, le noyau de fondation se dissout. Puis ensuite, c’est la prochaine phase d’implication qui prend cette charte et qui la fait évoluer pour créer un village.
Donc, je vais être attentif à moi-même de ne pas prédéfinir les étapes. En même temps, j’assume mon rôle en ce moment de porte-parole, de communicateur, de porteur de vision, de rassembleur, et je serai évidemment dans le noyau de fondation. Et j’ouvre la parenthèse que je parlais tantôt, il y a des exemples de projets en entreprise, particulièrement, qui étaient hiérarchiques, qui sont devenus avec des modes de gouvernance participatifs, puis que ça a vraiment fonctionné.
Une entreprise ici au Québec, je ne m’en rappelle plus c’est laquelle, c’était vraiment une usine. Une usine de production de produits, je ne m’en rappelle plus quoi, des plastiques ou quelque chose de bien, usine. Puis c’était un mode de management vraiment conventionnel.
Puis la dame, la présidente, elle a dit, moi je ne veux plus ça. J’aime pas ça, moi je ne suis pas bien, je suis tout le temps en train de gérer des cochonneries, je l’ai dit à ma manière. Les employés, ils n’ont pas de puissance, ils n’ont pas de pouvoir, ils n’ont pas de plaisir.
Elle a dit, moi je change ça, puis j’instaure une autre mode de gouvernance participatif inclusif basée sur le leadership de chacun, où tout le monde décide dans une certaine structure. Ils ont adopté un mode de gouvernance qui s’appelle Holacracy, puis ça a fonctionné. Il y a un super beau vidéo par rapport à ça.
Il y a des exemples, mais ils sont plus rares. Mais quand on a la chance de partir du début début, bien je n’ai pas envie de passer par le mode entrepreneurial ou le mode de création de projets de l’ancien temps pour le faire migrer au nouveau. On va déjà starter nouveau tout de suite, on va sauver du temps.
Donc voilà, je suis attentif à moi-même. Donc aujourd’hui, je me déstructure encore une coche de plus en faisant un podcast un matin où je pourrais sentir que j’ai moins de temps et que je voulais avancer sur des différents dossiers qu’on pourrait dire, sur différents aspects du village. Mais je vais dire, non, regarde, tu vois, je vais juste en parler pour l’instant, c’est vraiment ça mon rôle.
Et puis donc, une phrase qui représente ce que je suis en train de dire, c’est Yves-Marie Abraham qui en a parlé.
« Il y a une contradiction fondamentale entre la démarche de planification et l’innovation radicale. Pour planifier, il faut avoir une idée précise du but à atteindre.
Or, en l’occurrence, nous avons à inventer un monde radicalement différent de celui que nous connaissons et qui ne soit pas non plus une réplique plus ou moins fidèle du monde du passé. Cela ne pourra se faire qu’en avançant et en explorant, chemin faisant, différentes pistes possibles. En matière de révolution, le plan est non seulement inutile, mais il est aussi dangereux.»
Bam! Quand j’ai lu ça, ça m’a tellement… j’ai pas pu rien faire d’autre que d’arrêter ce que je faisais. En fait, c’est Yves-Marie Abraham qui cite un autre auteur qui s’appelle Friedrich von Hayek. Ah, puis ça continue, c’est bien :
« Ceux qui nous en proposent, des plans, sont généralement animés par une volonté de maîtrise du monde dont il y a tout à craindre, dans la mesure où c’est cette attitude qui en est cause dans les principaux désastres en cours. Quant à ceux qui nous en réclament, des plans, ils trahissent souvent ainsi leur désir de ne pas agir et leurs besoins de se faire diriger. Pour se mettre en route, il suffit de savoir de quel monde nous ne voulons plus et à quoi nous tenons vraiment.»
C’est de ça que je parle aujourd’hui. Quand j’ai lu ça, ça m’a fait relâcher tellement de pression que je mettais à quelque part à moi-même inconsciemment, de donner le meilleur de moi, dans le fond. Je ne me reconnais pas dans la catégorie de ceux qui veulent maîtriser le monde, mais j’ai tellement le cœur touché puis vibrant pour la création de ce village-là que j’ai envie de lui donner le meilleur de moi.
Quand je veux donner le meilleur de moi, je veux mettre toutes mes expériences à contribution. Et dans ces expériences, il y a la capacité à manifester des visions à structurer pour arriver à un résultat. Mais la planification est en contradiction avec l’innovation radicale.
Donc, ce n’est pas à moi de planifier. En même temps, on va planifier. À un certain moment donné, à mon avis, ça prend un peu des deux.
Ça prend de la planification, c’est-à-dire de la direction, puis ça prend aussi de la disponibilité, de la réceptivité, de la flexibilité, du flot. C’est la danse, c’est la grande danse entre le yin et le yang. Ça prend un peu des deux pour avancer sur son chemin vers quelque part, tout en étant pas rigide et fermé, tout en étant flexible et ouvert à où il va, le chemin.
Je peux penser que, tu sais, je peux avoir une vision très lointaine. OK, on a l’intention d’aller par là-bas, mais ultimement, finalement, le chemin, on ne le découvre pas après pas. Peut-être que ça tourne un peu, peut-être que ça tourne.
Finalement, on va peut-être se ramasser proche de où est-ce qu’on voyait à prime abord, mais peut-être qu’on va se ramasser ailleurs. C’est ça le mystère de la vie, puis c’est ça qui est magique. C’est ça qui est beau d’être humain.
C’est le mystère du prochain moment. On ne sait pas c’est quoi. Fait que si on pense qu’on sait c’est quoi, si on pense qu’on, si on met tellement d’énergie pour comme se structurer, puis être très comme clair, moi je vais là.
Je manque toute la magie du moment, la magie de l’humanité, la magie, je perds la magie d’être, d’être disponible, être disponible à ce qui est vraiment là en ce moment, dans l’instant, pour moi, pour nous, pour l’autre. Donc, je perds, en général, la faculté naturelle d’être aimante. Je vais jusque-là; d’être présente.
Puis, puisqu’on sait que toute la vie est dans l’amour et la présence, bien, aucune intention d’être rigide sur un chemin, sur une vision, sur une structure, qui vient comme enfermer la vitalité. En même temps, ça en prend une direction pour savoir dans quelle direction qu’on marche, c’est tout, tu sais. Donc, mon rôle en ce moment, en plus de parler au micro, c’est donc de créer, je vais appeler ça une première, une première vision.
Pour l’instant, le titre, je l’ai gardé comme au « je ». C’est : Ma charte pour la vie sur Terre. Là-dedans, j’ai amalgamé tous les éléments, tous les éléments de vision, tous les éléments globaux, mais il y a un peu de précis aussi, par rapport à qu’est-ce que moi, j’ai envie de vivre dans un village.
Je le prends au « je » pour pas que ça sonne comme si je prédéfinis ça pour nous. Dans cette charte, c’est la consolidation de cette grande vision-là qui mijote en moi, puis en nous, en plusieurs d’entre nous, depuis vraiment longtemps. Mais en moi, bien, j’en ai parlé déjà, là, depuis que je suis né, mais depuis 15 ans, c’est plus actif, à travers plein de discussions, de dialogues, de philosophies, mais aussi de lectures, d’expériences dans des projets, de créations de projets, de rassemblements divers.
Donc, mon rôle, c’est de faire cette première charte-là, puis de l’offrir à la communauté, à vous, à ceux qui se sentent le pétillement à s’imaginer prendre part dans un village, dans un tel village. Donc, mon rôle est de nous offrir cette première vision. C’est pas une semence, c’est vraiment comme le germe, t’sais, le germe d’une vision qui a mijoté dans un terreau fertile en moi, puis dans la communauté depuis longtemps.
Donc, c’est le premier germe pour qu’on, puisque l’intention, c’est de se rassembler autour d’une vision, bien, pour que ceux qui se rassemblent autour de ça, on sache autour de quoi on se rassemble. C’est un peu ça, la direction. Comme si je donne une grande direction, super flexible, super ouverte, mais ça donne une direction.
Donc, après ça, ceux qui vont se rassembler autour de ça pour en discuter, pour le faire évoluer, pour s’impliquer, bien, on sait à quoi qu’on se rallie. On a déjà un point de ralliement. Ça, pour moi, c’est vraiment important parce que je suis vraiment prêt à la création de ce village-là.
Mon amoureuse Kim aussi, et il y a plein de gens qui le sont autour de nous. Donc, on est vraiment prêt. On n’est pas au stade de philosopher, puis de juste rêver.
On est au stade de commencer à se poser des questions sur comment. Et donc, je n’ai pas l’intention de passer plein, plein, plein, plein, plein, plein de temps à philosopher sur des thèmes vraiment larges. J’ai envie de philosopher sur des thèmes qui sont cohérents avec la création de ce village.
Donc, je dirais que le titre blog que je suis en train de parler, ce n’est plus le processus de création d’un tel village. C’est le processus de création de ce village. Ça peut inspirer le processus de création de plein d’autres villages.
C’est parfait. Puis, j’ai envie de philosopher aussi avec vous pour faire évoluer cette vision-là parce que, moi, je vais offrir cette charte-là. Mais après ça, le but, c’est de, ensemble, en discuter.
Puis, il y a des gens qui vont avoir envie de discuter d’aspects très concrets. Il y a des gens qui vont avoir envie de discuter des aspects plus méta, plus globaux, plus de vision. J’ai envie de laisser l’espace à tout ça d’exister dans l’intention de se rassembler autour de quelque chose de relativement clair pour s’inspirer, soit pour s’inspirer.
Vous qui m’écoutez, qui aurez peut-être envie de prendre part dans une soirée de discussion, dans un moment ensemble pour parler de ça, il y aura différentes manières de s’impliquer. S’impliquer, d’une fois, ça peut juste être d’en parler, de s’inspirer. Il y en a qui vont avoir envie peut-être de s’impliquer dans le noyau de fondation, déjà.
Il y en a qui auront peut-être envie de s’impliquer dans des phases plus tard. Je vais reparler bientôt des différentes phases d’implication. C’est une autre chose que je veux offrir aussi au Village.
Pour amener de la clarté et pour amener de la sécurité à chacun, de pouvoir s’impliquer là où il voudra bien, par rapport à ses intentions, ses désirs, ses compétences. Alors voilà, ce sera ça mon offrande pour l’instant, de vous donner cette grande direction-là, sans que ce soit une planification d’État. Ce sera un outil de reliance.
Ensuite, on pourra le faire évoluer ensemble. Donc voilà, je pense que c’est ce que j’avais à dire à matin. On avait une soirée de discussion en début avril que j’ai reportée ou qu’on a annulée jusqu’à la prochaine, parce que justement j’ai senti que ce n’était pas aligné cette soirée-là.
J’ai compris que c’est parce que ça prenait cette charte-là en premier pour savoir autour de quoi on se rassemble. Parce que je constatais que chacun de nous qui s’était inscrit à cette soirée-là avait des intentions un peu vraiment larges et vraiment différentes, et j’ai réalisé que je n’ai pas bien défini une intention pour cette rencontre-là. Parce que moi-même, je n’étais pas clair par rapport à c’est quoi le but de ces rencontres-là.
Je voulais amener des soirées de discussion autour du processus de création d’un tel village. Comme je viens d’expliquer, ce n’est pas là que je suis, ce n’est pas là qu’on est plusieurs à être. Je pense qu’on a envie de parler de la création de ce village.
Donc, il va y avoir des soirées de discussion prochainement. Il va y avoir des journées ici à Val-David sous plein de thèmes du village, la permaculture, la gouvernance partagée, les forums, la communication. Donc, on va faire plein de demi-journées, des journées, des fins de semaine, pendant tout le printemps, pendant tout l’été, jusqu’au début de l’automne.
Donc, on va avoir plein d’occasions de se rencontrer et de faire évoluer cette vision-là et de commencer à créer la colle. La colle entre nous, la culture va commencer à se créer de manière plus concrète quand on va commencer à se rassembler. Dans l’intention aussi de se trouver, nous, qui serons dans le noyau de fondation.
Alors, voilà. Je n’ai plus vraiment d’étapes à suivre. Ça me fait du bien.
Je n’ai plus vraiment d’étapes à suivre, autre que de faire cette charte, de la finir. C’est vraiment bien avancé. Et puis, c’est pour ça que je ne vais pas faire de podcast dans les prochaines semaines pour compléter ce trésor, cette perle que j’ai envie de nous offrir.
Parce que c’est à partir de là qu’on peut commencer à se relier sur quelque chose de plus clair, de plus explicite, qui va assurer une plus grande fluidité et clarté pour la suite des étapes, qui va se définir juste de soi.
Ah! Wow! Et voilà. Je vais terminer avec un petit texte que j’ai écrit cette semaine :
Tout est dans l’amour et la présence.
L’unité, c’est le chemin continuel vers l’état d’amour et de présence.
Pour être amour, je dois être présent.
Pour être présent, je dois être disponible et proche.
Proche de moi, proche de l’autre.
Pour être disponible, je dois être calme et à l’écoute.
Pour être disponible, je dois être en confiance.
L’écoute mène à l’amour, l’amour mène à l’écoute.
La disponibilité mène à l’amour, l’amour mène à la disponibilité.
Le calme mène à l’amour, l’amour mène au calme.
La confiance mène à l’amour, l’amour mène à la confiance.
La présence mène à l’amour, l’amour mène à la présence.
Être présent, c’est de recevoir la vie telle qu’elle est.
C’est d’accueillir ce qui est sans vouloir le changer.
C’est de laisser libre ce qui existe ou veut exister.
C’est d’aimer ce qui est,
c’est d’aimer.
Aimer, c’est être présent.
Présent à l’autre, présent à soi, présent à la vie, présent à l’amour.
Une petite annexe à ce texte que j’ai juste écrit spontanément, sans le raffiner, sans tenter de vous le partager. Annexe :
Tous les humains naissent amour.
Tous les humains aiment ou veulent aimer.
L’amour est ce qui nous relie tous, sans exception.
De cultiver l’unité, de faire le chemin de se rappeler que nous sommes tous interreliés, c’est de se rappeler de cet amour qui nous unit.
C’est un moteur d’évolution vers plus d’amour, vers l’état d’amour en continu. Bonne journée tout le monde.
Je vous aime tous déjà! À bientôt.